Ces start-ups qui tirent parti de la crise !

Publié le 19/09/2014 11:39 | Mis à jour le 20/07/2022 11:51 | 2 min de lecture

La 6ème édition de notre étude internationale « ADN de l’entrepreneur » révèle une catégorie d’entreprises pour qui la crise représente des opportunités de développement : les start-ups nées de la récession. Des PME qui semblent avoir bâti leur succès dans l’adversité.

38% des PME interrogées en Europe et aux Etats-Unis ont été créées depuis le début de la récession en 2007/2008. En France, elles sont 41% à avoir vu le jour à cette période. Globalement, près d’une[1] sur deux a enregistré une croissance de ses bénéfices (contre 42% pour les entreprises plus anciennes) et de son chiffre d'affaires (53% contre 46%). Elles ont également été les plus nombreuses à recruter du personnel l'an passé (21% contre 15%) ou à envisager d’étoffer leurs effectifs (17% versus 13%).

Qui sont ces nouveaux entrepreneurs ? Quelle est la recette de leur succès ?

A l’inverse des entreprises plus anciennes, la majorité (56%) de ces start-ups est pilotée par des femmes (63% en France). Egalement, des profils plus jeunes prennent également le pouvoir. Environ 42% de leurs patrons ont moins de 40 ans.

Un entrepreneur sur huit qui a créé son activité au cours des six dernières années était au chômage auparavant. Ceci peut expliquer en partie leur ténacité et leur propension à s’adapter à un contexte économique hostile. Pour preuve, ils ont davantage tendance à penser que cette situation les a rendus « plus forts et déterminés à réussir » (27% contre 20% pour les entreprises plus anciennes). Ils sont aussi deux fois plus enclins à travailler plus longtemps.

Conscientes que leurs opportunités de croissance ne se trouvent pas uniquement dans leur pays d’origine, 28% des start-ups se tournent vers l’export. L’innovation constitue alors une caractéristique de leur ADN. Beaucoup (39% contre 27%)  ont développé un nouveau produit/service l'an passé et utilisent les médias sociaux pour la communication (52% contre 34%). En France, seulement 38% des start-ups ont recours aux réseaux sociaux.

Ces PME qui ont vu le jour en 2007/2008 sont animées d’une détermination certaine. Un dynamisme qui tranche avec le paysage économique ambiant. Cette situation laisse présager que ces entreprises vont jouer un rôle capital dans le redémarrage de la croissance économique.

[1] Elles représentent 49% de l'échantillon de l’étude

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