Les Français sont-ils autant connectés que leurs objets ?
L’émergence des objets connectés dans nos vies n’est plus à démontrer. L’Idate prévoit même 80 milliards d’objets connectés d’ici 2020. Mais qu’en est-il de l’utilisation de ces objets par les Français ? De la gestion des données produites ? A qui appartiennent-elles ? Sont-elles suffisamment sécurisées ? Peuvent-elles être exploitées à notre insu ?Notre nouvelle étude en collaboration avec l’institut IFOP vous révèle l’état d’esprit des Français face aux objets connectés.
De la montre à l’aspirateur : le « tout connecté » adopté par les Français.
Le concept des objets connectés est familier pour une grande majorité des Français interrogés. Près de 57% d’entre eux déclarent d’ailleurs savoir précisément ce dont il s’agit.Les moins de 25 ans et les CSP+ sont les plus familiers avec les objets connectés. D’après notre étude, 22% des personnes interrogées possèdent au moins un ou plusieurs objets connectés et 45% ont l’intention de s’en procurer d’ici fin 2016. Les Français sont donc attirés par cette connexion permanente avec les objets du quotidien, mais pour quoi exactement ? Si l’on se penche sur les types d’équipements que possèdent les Français, nous retrouvons principalement les objets domestiques dits de « Smart home » mais également des outils de mesure de l’activité sportive telles que les chaussures ou raquettes de tennis connectées. Cependant, si près de ¾ des personnes interrogées sont d’accord avec le fait que les objets connectés sont intéressants, notamment dans le cadre de pratiques sportives, une majorité (58%) considèrent que ces objets sont avant tout des outils de motivation (ou de coaching). L’exploitation des données apparait alors comme superficielle.
Près de 70% des Français pensent que leurs données sont mal protégées !
Le fait que les objets connectés produisent de la data est bien clair dans la plupart des esprits. N’ignorant pas ce principe, les Français semblent pourtant porter un regard inquiet sur les risques qui y sont associés : la moitié d’entre eux se dit effrayée par le risque de fuite des données personnelles, et plus des deux tiers considèrent que les données sont mal protégées ! Ce sentiment est largement partagé dans la population, y compris auprès des « early adopters », déjà équipés d’un ou plusieurs objets connectés. Une interrogation subsiste : que deviennent les données connectées et surtout à qui appartiennent-elles ? À ce sujet les répondants demeurent très partagés, comme le montre ce graph.
De même, 39% d’entre eux ignorent complètement ce qu’il advient de leurs données et si elles sont stockées dans l’application, sur les serveurs des fabricants, ou dans son smartphone. Plus de 20% ne se sont même jamais posés la question. Côté sécurité, même constat : pour les 2/3 des Français, les données sont mal protégées ; un sentiment partagé par tous, quel que soit le profil du répondant. Parmi les pistes évoquées pour améliorer la sécurité et la confidentialité, ressort l’effacement des données après un certain délai, l’hébergement des données sécurisés et la simplification des critères de confidentialité.
Le partage des données suscite confusion et méfiance.
Dans ce contexte de doute et de méfiance, 76% des Français ne souhaitent pas partager leurs données afin de préserver leur vie privée. Seuls 16% y sont plus enclins, mais à condition d’en tirer un avantage. Les plus jeunes sont alors les plus ouverts au principe. Concernant l’assurance, on note un intérêt plus important. Les répondants semblent, en effet, plus favorables à envisager de souscrire une assurance pour se protéger, notamment pour les assurances auto, santé et habitation. Là encore, les cibles les plus jeunes sont légèrement plus dans cette logique que leurs aînés.
Pour retrouver les résultats complets de l’étude, cliquez ici : Ifop - Rapport de synthèse - Hiscox Objets connectés. L’utilisation des objets connectés entraînent de nouveaux risques pour vous et votre entreprise. En tant qu’assureur spécialiste, nous vous proposons une assurance datarisk pour lutter contre les risques de cybercriminalité et de fuites de données.