Découvrez Cyclez, une startup écologique !
Hiscox est partenaire pour la deuxième année consécutive du concours Startup de l’Année organisé par Bonjour Idée, le magazine collaboratif des start-ups. Comme l’année dernière, les internautes sont invités à voter pour la startup de leur choix depuis le début du mois de mars. Vous n’avez plus que quelques jours pour voter pour votre startup préférée ! Découvrez le classement provisoire du concours avant la grande remise des prix en avril !Nous vous proposons pour l’occasion une interview d’une des startups qui participa au concours : Cyclez. Charles Poretz, son fondateur, nous parle de son idée ambitieuse de révolutionner les déplacements en entreprise et de contribuer au bien-être écologique de notre société.
Pouvez–vous nous en dire plus sur le concept Cyclez ?
Cyclez est une société dont le métier est d’exploiter des flottes privatives de vélos électriques pour les entreprises et les collectivités dans le cadre de déplacements professionnels. Nous proposons un système de vélo complet : équipements, installation des bornes, mise en place d’un système de gestion de la flotte vélo, l’entretien et l’assurance. Nos actions prennent en compte plusieurs sortes de déplacements : - Les déplacements domicile – travail, dans le cadre d’un plan de déplacement entreprise - Les déplacements entre plusieurs sites : intersites - Les déplacements dans de grands sites industriels : intrasites
Comment est née l’idée ?
L’idée est née d’une observation et de ma passion pour le vélo. Un ami, chef d’entreprise, se souciait des problèmes de déplacements de ses salariés. J’ai émis l’hypothèse de mettre en place des vélos à assistance électriques pour les salariés. Petit à petit l’idée a mûri : proposer quelque chose d’utile et dans l’ère du temps.
Quelles sont vos perspectives d’évolution en tant qu’entreprise ? Vos objectifs écologiques ?
Tout d’abord je réalise que les déplacements dans les grandes villes représentent de grandes contraintes et des coûts considérables pour les personnes. Lorsqu’on s’extrait de la pensée unique d’un système de voiture qui nous conditionne ; nous nous rendons compte que nous prenons la voiture pour uniquement 4 ou 5 km par jour. En tant qu’entrepreneur, je souhaite contribuer au bien-être écologique et économique de notre société. Notre objectif est de convaincre les grands groupes et les PME d’intégrer les vélos à assistance électriques en tant que moyen de déplacement pour les collaborateurs. Nous avons notamment commencé avec La Poste qui est un gros utilisateur de vélos. On couvre ainsi intelligemment le territoire en limitant les gaz à effet de serre. D’un point de vue écologique, nous sommes au cœur des politiques d’entreprises. Je cite la RSE ou encore les enjeux de performances énergétiques. Plus il y aura d’ entreprises qui adoptent notre système, plus le vélo aura de la visibilité et sera considéré comme une alternative au déplacement.
Que retenez-vous de la COP21 ?
Nous avons participé à la COP21, nous étions exposant au Grand Palais. Pour moi, il y a eu un élan fantastique, de nouvelles opportunités écologiques qui se sont ouvertes mais So What ? Il faut avant tout voir comment les pays vont assurer la transition. A côté de ça le gouvernement prolonge la vie des centrales nucléaires… je trouve cela assez paradoxal. Soyons prudents.
Selon vous, quels sont les principaux challenges de la France à court terme ?
Nous sommes un pays contenant de grandes industries dont l’automobile par exemple avec des lobbys assez importants et puissants. Cela représente une première difficulté pour le développement écologique en France. J’ai été dernièrement au Ministère de l’économie, je comprends que tout le monde souhaite faire la révolution énergétique ; c’est très bien. Mais, j’ai aussi l’impression qu’il y a un décalage entre les intentions et les mesures réellement mises en place. Commençons d’abord par changer les choses en donnant l’exemple. Notre problème, c’est l’accompagnement au changement aujourd’hui. Il faut adapter la réalité au discours. De la mesure concrète à l’engagement des gens dans leur quotidien pour commencer… A mon humble avis, il ne faut pas que cela reste du Greenwashing. La Green Tech c’est super et les entreprises doivent de plus en plus introduire des critères écologiques dans leur politique.
Les dangers et dérives des entreprises qui s’inscrivent dans cette démarche ?
C’est d’en parler souvent et penser que tout a été fait alors que rien n’est concret. Il ne faut rien lâcher, les petites contributions sont tout aussi importantes que les grandes ! Merci Charles pour cette interview et d’avoir paratgé votre opinion sur les avancées écologiques en France. Nous vous souhaitons bonne chance pour le concours et beaucoup de réussite avec les deux roues !