Comment assurer la réussite de vos projets informatiques ? Les causes d’échec
La rentrée des vacances se profile, et le retour au travail est synonyme de lancement de nouveaux projets. Comment s’assurer que ces projets, et plus particulièrement ceux liés à l’informatique, seront couronnés de succès ?Dans ce premier article nous analysons les causes d’échec, dans un second post nous aborderons les points essentiels à prendre en compte pour mener à bien un projet informatique.
1er constat : les projets informatiques en situation d’échec sont nombreux. Près de 70% des projets informatiques accusent des défaillances importantes, dont l’impact économique mondial est estimé à trois milliards de dollars, soit 4.7% du PIB mondial. Pourquoi les projets informatiques échouent ? Bien qu’il soit tentant de rejeter la faute sur les chefs de projet, il faut signaler qu’à l’origine, ce sont les cadres dirigeants qui ont laissé les conditions d’un échec s’installer. Les raisons sous-jacentes peuvent être divisées en trois catégories : 1. Des attentes irréalistes et asymétriques : De trop nombreux dirigeants s’attendent à voir la technologie résoudre comme par magie les problèmes rencontrés par leur entreprise. Ceux-ci ont donc tendance à penser que la technologie est seule responsable des échecs informatiques. Même si la technologie joue parfois un rôle , le problème est bien plus souvent lié à l’incapacité du client à faire face au changement organisationnel, à des conflits avec les différents partenaires,à un manque de formation ou à des soucis de gestion. 2. Des conflits d’intérêts entre les clients, les fournisseurs et les intégrateurs : Le déploiement IT nécessite habituellement l’implication du client, de l’intégrateur système et de l’éditeur du logiciel, chacune de ces entités ayant sa propre définition du succès, de nombreux projets souffrent de conflits d’intérêts au lieu d’être soutenus par une dynamique d’effort efficace et coordonnée. Le sort de nombreux projets informatiques (succès ou échec) dépend de la manière don ce « triangle du diable » parvient à gérer les tensions accumuléesLes chances de succès se multiplient quand les trois entités alignent leurs objectifs et travaillent en collaboration à l’aboutissement d’un bénéfice mutuel. 3. Une structure organisationnelle de l’entreprise contribuant à favoriser l’échec : Trop d’entreprises relèguent l’informatique au second plan. Lorsque l’informatique est déconnectée des lignes de métier, les conditions favorisant un échec s’en voient renforcées. Pour réduire cette possible dérive, un dialogue plus social et collaboratif doit s’instaurer afin de rendre l’intégralité du processus informatique plus transparent. Le DSI doit faire face à ces difficultés dans la perception de son métier et se positionner comme un précurseur de l’entreprise, et non pas un suiveur. Une mauvaise préparation suivie d’une gestion faible du projet informatique amènent à l’échec de celui-ci. Les dirigeants se doivent de reconnaitre un échec lorsqu’il se présente sans rejeter la faute sur les chefs de projets. Il est temps que les entreprises réalisent que les projets informatiques avortés sont une source de gaspillage économique, mais représentent également une perte en termes d’image et de valeurs de la société. Avez-vous déjà été acteur ou témoin d’un projet informatique défaillant au sein de votre entreprise ? Partagez-vous notre point de vue ? N’hésitez pas à nous envoyer vos commentaires. La semaine prochaine : 2ème partie de notre article « Pour préparer sa rentrée : comment assurer la réussite de ses projets informatiques ? » Les conseils de Hiscox concernant les points essentiels à prendre en compte pour mener à bien un projet informatique. Article extrait de la Hiscox Global Technology News n° 5 Par Michael Krigsman, Directeur général d4asuret Inc.