#FIAC : Interview de La maison rouge, fondation Antoine-de-Galbert : Une nouvelle approche de l’art
J-1 avant la FIAC ! Au-delà de cet événement annuel dont nous sommes partenaire, nous poursuivons notre engagement dans l’art contemporain, notamment à travers notre partenariat avec la fondation la maison rouge.
Aujourd’hui nous vous proposons de découvrir avec Antoine de Galbert cette fondation reconnue d’utilité publique dont la vocation est de promouvoir la création contemporaine en organisant des expositions temporaires, monographiques ou thématiques.
Pouvez-vous nous présenter la Fondation ?
La Fondation Antoine-de-Galbert a ouvert ses portes en 2004 et a pour mission de promouvoir différentes formes de la création actuelle, au travers d’expositions thématiques, et de présentations de collections particulières.
Il existe un vide entre les établissements publics et le marché, que le mécène veut combler en offrant une approche de l’art subjective et personnelle, indépendante des modes et des consensus.
Comment sélectionnez-vous les artistes exposés à La maison rouge ?
La programmation de La Maison rouge est fortement liée à la collection d’Antoine-de-Galbert.
Faire tomber les œillères, établir des ponts entre art contemporain, art brut, objets ethnographiques, présenter des artistes vivants et disparus, connus et inconnus, tels sont pour Antoine-de-Galbert les principes qui inspirent la programmation de La maison rouge.
Organisez-vous également d’autres événements ?
Nous organisons effectivement des événements liés aux expositions, des performances, concerts, conférences… dans le cadre de collaboration avec d’autres institutions culturelles. Nous accueillons notamment depuis 2 ans le salon MAD qui diffuse des œuvres multiples et des éditions.
Pouvez-vous nous parler de l’association « Les amis de La maison rouge » ?
L’association des Amis de La maison rouge a été créée à la demande d’Antoine-de-Galbert afin de l’accompagner dans son projet. Elle propose à ses membres de soutenir La maison rouge et de participer à son rayonnement auprès des publics. L’association propose d’aborder la scène contemporaine et fait participer les amis à la vie de la fondation en organisant diverses activités, dont le choix et la production d’une exposition par an dans le patio de La maison rouge.
A votre avis, existe-t-il différents types de collectionneurs d’art ?
En effet, il y a tout d’abord ceux qui achètent avec leurs oreilles et dont la collection ne peut exister qu’à court terme, on les appelle parfois des « acheteurs » ou des spéculateurs.
Et il y a ceux qui tentent de regarder et de réfléchir. Parmi eux, les visionnaires géniaux qui devancent les modes mais aussi les utopistes passionnés dont les œuvres ne seront pas retenues par l’histoire de l’art.
Merci à Antoine de Galbert pour cet échange !