Notre étude "les Français et l’entrepreneuriat" !

Publié le 03/09/2015 19:46 | Mis à jour le 21/07/2022 14:51 | 4 min de lecture

La période de vacances a pour certains été un moment propice pour prendre du recul sur la vie professionnelle et réfléchir à ses aspirations, projets futurs… Comme se lancer à son compte pour s’épanouir pleinement dans une activité qui passionne vraiment… Un changement de vie qui s’accompagne d’émotions fortes et procure un sentiment d’accomplissement professionnel mais qui comprend aussi son lot d’incertitudes, de risques et d’idées reçues nourries par l’inconscient collectif. L’assureur spécialiste Hiscox en collaboration avec l’institut IFOP, s’est penché sur le sujet et les résultats de cette étude révèlent un goût pour l’entrepreneuriat, une envie de se lancer à son compte mais aussi des doutes, notamment sur la possibilité de le faire en France.

Une perception de l’entrepreneuriat assez mitigée

Invités à exprimer librement les mots et les idées qui leur viennent à l’esprit lorsqu’ils pensent à l’entrepreneuriat, les Français évoquent principalement son rôle économique (34%). La création d’emploi et la lutte contre le chômage sont les notions les plus souvent avancées (7%). A titre individuel, 23% d’entre eux voient l’entrepreneuriat comme la meilleure façon de s’accomplir professionnellement. 15% des français l’envisagent comme un moyen d’être plus libre, de faire ce que l’on veut quand on le veut. Pour autant, travailler à son compte n’est perçu comme un moyen de bien gagner sa vie que par 5% des Français. Les principales idées négatives soulevées par les Français sont liées aux inconvénients du statut : les risques induits par l’entrepreneuriat (6%), les difficultés associées (5%) ou encore l’excès de charges, taxes et impôts (5%). Un tiers des Français estime d’ailleurs que l’entrepreneuriat est beaucoup trop compliqué dans un pays comme la France, et un quart y voit surtout une vie de contraintes et de risques (24%).

Un Français sur trois prêt à se lancer !

31% des Français affirment avoir envie de créer une entreprise, d’en reprendre une, ou de se mettre à leur compte. Il s’agit de l’une des plus fortes proportions observées depuis les quinze dernières années. Si l’on se focalise sur les étudiants, les salariés et les demandeurs d’emploi, la disposition à se lancer atteint 35% des répondants.

Détermination, courage et créativité sont les qualités indispensables pour entreprendre

La détermination est la qualité jugée la plus importante pour être un bon entrepreneur (citée par 41% des Français), suivie par le courage (29%), la créativité (27%), l’ambition (25%) et la confiance en soi (25%). A l’inverse, l’optimisme (11%), le sang-froid (7%) et le charisme (6%) apparaissent comme des qualités moins citées. Les personnes travaillant déjà à leur compte s’avèrent plus nombreuses à citer comme des qualités indispensables le courage (45%), la passion (26%, contre 18% de l’ensemble des Français), la discipline (28% contre 16%), alors que les non-diplômés accordent une plus grande importance à la créativité (40%).

Entreprendre oui, mais plutôt à l’étranger !

Si près de la moitié des Français pourrait conseiller à leurs enfants de devenir entrepreneurs en France (45%, dont 11% tout à fait), ils sont une large majorité à se dire prêts à leur conseiller l’aventure entrepreneuriale à l’étranger (61%, dont 18% tout à fait). La propension à encourager ses enfants à se lancer dans l'entrepreneuriat s’avère également fortement corrélée au niveau de diplôme et à la catégorie socioprofessionnelle des répondants. Les personnes avec un diplôme supérieur à Bac+2 sont plus favorables (70%) que les personnes n’ayant pas de diplôme (31%).

Les Français rêveraient de s’associer avec des entrepreneurs à succès

S’ils pouvaient choisir l’entrepreneur français avec qui s’associer, les Français privilégieraient nettement Xavier Niel, PDG de Free/Iliad (31%), Jacques-Antoine Granjon, fondateur et PDG de Vente-privee.com (29%) et Frédéric Mazzella, fondateur de BlaBlacar (27%). Les autres patrons proposés, bénéficiant d’une notoriété moins marquée, recueillent des scores plus modestes. Marc Simoncini, créateur de Meetic serait privilégié par 8% des Français et Guillaume Gibault, fondateur du Slip Français, par la même proportion d’entre eux. Suivent Anne-Laure Constanza, fondatrice d’Envie de Fraises et Scarlett (6%), Fany Péchiodat, cofondatrice de MylittleParis (5%) et Catherine Barba, fondatrice de Cashstore, Malinea, et Groupe Catherine Barba (3%). Découvrez l'intégralité des résultats de notre étude ifop pour Hiscox - "Les Francais et les entrepreneurs"

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