#eathealthy, le nouvel eldorado des startups
Selon une étude récente, 49% des français déclarent manger des aliments issus de l’agriculture biologique au moins une fois par mois*. La France est classée en 3ème position mondiale des ventes de produits bio (4,8 milliards de dollars).
A l’heure du digital, cet appétit pour la nourriture saine se ressent avec le nombre croissant de chaînes Youtube, pages Facebook et applications dédiées à la cuisine (Marmiton, Tasty, CuizineAZ…). Autre tendance, l’abondance de photos de nos déjeuners et petits plats partagées sur Instagram ou Pinterest qui devient aussi un réseau de partages de recettes. En tant qu’entrepreneur, comment surfer sur cette tendance du manger sain ? A quoi ressemble le paysage des startups de la Foodtech ?
La Foodtech : le digital au service de notre alimentation
- Le terme ‘Foodtech’ est sur toutes les lèvres. Mais que veut-il dire ? La Foodtech est l’alliance entre le digital et food, et regroupe plusieurs catégories* :
- l’AgTech qui constitue l’élevage ou culture agricole assistée par des outils numériques
- la Food Science qui représente toutes les transformations alimentaires et création de nouveaux produits
- l’e-commerce alimentaire
- la livraison à domicile de plats via une application ou un site
- le coaching alimentaire
De nombreuses startups de la ‘Foodtech’ réalisent de belles levées de fonds en France et à l’étranger. Selon le dernier rapport Tech EU, entre 2014 et 2015 on compte une hausse de 50% des investissements en Europe dans ce domaine. Pour exemple, la société de livraison de repas faits maison Frichti créée en juin 2015 par Julia Bijaoui, a levé 12 millions d’euros en avril dernier*
Un intérêt grandissant à l’origine de la création d’un incubateur parisien dédié, Smart Food Paris le 13 janvier de cette année (lancé par Olivia Polski et Jean-Louis Missika). Il s’agit d’un programme d’open innovation autour des nouveaux usages de production et consommation de notre alimentation. Objectif : favoriser l’émergence de jeunes entreprises mais aussi structurer et faciliter la rencontre entre les grandes entreprises et les startups. Ce programme a été cofondé par Elior, Carrefour, le groupe UP et Danone.
Des idées innovantes dans les fourneaux des startups French Food Tech !
- Parmi les 20 startups sélectionnées par la plateforme Smart Food Paris, nous retrouvons Jimini’s. Cette jeune entreprise ambitieuse créée en 2012 souhaite introduire des insectes comestibles dans les repas des occidentaux. En effet, les insectes sont réputés pour être des sources de protéines et sont déjà consommés dans de nombreux pays africains et asiatiques. Tous leurs insectes sont bien évidemment élevés en Europe et transformés artisanalement dans leur atelier parisien. De plus, Jimini’s s’inscrit dans la protection de l’environnement: emballages en papiers recyclés, lampes LED et contrôle des émissions de déchets.
- Autre startup prometteuse, Vizeat : le Airbnb culinaire. En effet, la plateforme permet de vous mettre en relation avec des hôtes, qui vous accueillent chez eux le temps d’un repas fait maison. Lancé en 2014 la plateforme dispose de plus de 20 000 hôtes répartis dans 110 pays.
- La solution proposée par la startup WeCook est différente. Créée en 2010, elle se positionne comme une plateforme d'accompagnement à l’organisation des repas et des courses. Avec un système d’abonnement, les souscripteurs reçoivent chaque semaine leur planning de repas et de courses préparés par des diététiciennes. Chaque abonné peut choisir parmi plus de 20 menus différents et trouver celui qui lui correspond le mieux. Il peut aussi personnaliser ses menus grâce aux 8000 recettes du site. Le site compte 120 000 membres. WeCook dispose d’une double casquette, il propose également ses solutions aux acteurs de l’agro-alimentaire et de la grande distribution.
- Toujours dans la branche “diététique” : la startup Myyaam lancée en 2015. Elle propose des menus équilibrés préparés chaque jour par des cuisiniers en collaboration avec un naturopathe. Tout est fait en fonction du client : son profil, ses préférences et ses besoins pour son bien-être.
Le conseil Hiscox :
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Source :
* http://www.atabula.com/2016/05/13/etude-chiffre-francais-alimentation/
* https://www.maddyness.com/innovation/2016/06/08/foodtech-en-france/